Le mot de la semaine : ironie

Ironie

L'ironie provient du grec Ειρωνεια (ironeia), feinte, ironie. Cette figure de style consiste à dire le contraire de ce que l'on pense, mais d'une manière qui fasse entendre qu'on ne pense pas ce qu'on dit. Plus généralement, elle est une attitude de moquerie, de dérision, destinée à ridiculiser ou à dénoncer un adversaire. Elle joue le plus souvent sur l'antiphrase.
L'ironie suppose que la personne à qui elle s'adresse comprenne le second degré de l'ironie.

L’ironie est une arme particulièrement redoutable dans une stratégie argumentative.

Exemples :

Tant qu'on a la santé ! (alors qu'on est malade)
Bien joué ! (lors d'un échec)
Il n'est pas complètement idiot finalement (litote ironique lorsqu'une personne réussit à résoudre une difficulté)

L'ironie socratique consiste à feindre l'ignorance et à poser des questions successives, de manière à démontrer l'absurdité de certaines convictions ou de certains raisonnements.

 Le mot de la semaine dernière : oxymore

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L'auteur : Franck Senninger

Franck Senninger est écrivain et médecin. Il écrit plus particulièrement des romans (Prix Littré, Prix du Rotary international, sélection au Prix Tangente de lycéens 2022), des nouvelles (Prix Cesare Pavese), des ouvrages de psychologie et de vulgarisation médicale. Ses livres sont actuellement traduits en italien, espagnol, portugais, polonais et en arabe. Il est membre de l'Académie Littré et ancien président du jury français du Prix Cesare Pavese (Italie). Il est aussi journaliste pour La Voce, le magazine des Italiens en France et cofondateur de l'Alliance italienne universelle, une association qui réunit les fils de l'Italie. Il donne régulièrement des conférences à l'Université Inter-Âge de Créteil, à l'Université inter-âge de Noisy-le Grand et à l'Université Paris-Est Créteil. Petit-fils de philosophe, trois générations de médecins l'ont précédé ce qui explique sans doute son attrait partagé pour la plume et le stéthoscope.

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