Qu’en est-il du dopage ?

Mes conseils santé dans La Voce d'octobre 2021 (Franco Berneri-Croce)

Giro, le Tour de France et actuellement les Jeux olympiques. La résistance des coureurs nous surprend. Existe-t-il une « supervitamine autorisée » qui permette à ces athlètes d’atteindre ces performances? (Anna et Marc -78).

Il existe de tels enjeux humains et financiers dans le sport que les sportifs, les entraîneurs, les sponsors sont tous à la recherche de substances pouvant améliorer artificiellement les performances. Oui, mais voilà, cela s’appelle du dopage et c’est illégal. Cependant, certains détournent la législation. Par exemple on sait que les traitements contre l’asthme augmentent les fonctions respiratoires ce qui est un avantage certain à un haut niveau. Comme par hasard, la proportion d’asthmatiques dans le sport est supérieure à celle de la population témoin. Il y a aussi le fait de s’entraîner en altitude, la diminution d’oxygène sur les cimes augmente le nombre de globules rouges et favorise d’autant les performances. La fameuse EPO (erythropoïetine) a ce même but. Actuellement, la lutte s’intensifie sur les performances techniques des vélos et leur résistance à l’air, même si les « substances supervitaminées » restent sans doute dans la course.

L'auteur : Franck Senninger

Franck Senninger est écrivain et médecin. Il écrit plus particulièrement des romans (Prix Littré, Prix du Rotary international, sélection au Prix Tangente de lycéens 2022), des nouvelles (Prix Cesare Pavese), des ouvrages de psychologie et de vulgarisation médicale. Ses livres sont actuellement traduits en italien, espagnol, portugais, polonais et en arabe. Il est membre de l'Académie Littré et ancien président du jury français du Prix Cesare Pavese (Italie). Il est aussi journaliste pour La Voce, le magazine des Italiens en France et cofondateur de l'Alliance italienne universelle, une association qui réunit les fils de l'Italie. Il donne régulièrement des conférences à l'Université Inter-Âge de Créteil, à l'Université inter-âge de Noisy-le Grand et à l'Université Paris-Est Créteil. Petit-fils de philosophe, trois générations de médecins l'ont précédé ce qui explique sans doute son attrait partagé pour la plume et le stéthoscope.

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