Roman: Je m’appelle Aspasie

Prix du Rotary International
Sélectionné pour le Prix du Sénat

Un hymne à la liberté de pensée et à la gloire des femmes.

Bande annonce

4e de couverture

Le Vsiècle av. J.—C. voit, sous l’influence Périclès, s’installer les fondements de nos sociétés occidentales. La démocratie, la philosophie, les mathématiques, la physique, la rhétorique…  prennent place dans la cité. La notion de beauté se grave dans le marbre du Parthénon au sommet de l’acropole.
Toutefois ces progrès doivent payer leur tribut à une intolérance religieuse extrême et à une misogynie redoutable.
Aspasie, seule femme dont l’antiquité ait gardé le nom, devra affronter l’un et l’autre. Elle payera ce privilège au prix fort…

Chez l'éditeur et dans toutes les librairies physiques et virtuelles

Avant propos

L’intrigue se situe en Grèce, au Ve siècle av. J.–C., en 450 plus précisément. Durant cette période, que l’on appelle communément « le siècle de Périclès », les factions aristocratiques et démocratiques  s’affrontent.

Les premières revendiquent un véritable pouvoir pour les « meilleurs ». Il s’agit d’une oligarchie ou un petit nombre d’individus, trie en raison de ses origines et de ses revenus, impose à la majorité ses règles et ses lois.

Les secondes représentent l’ensemble des citoyens, riches ou pauvres. On les appelle les démocrates. Avec eux, même les plus démunis peuvent accéder aux charges de la cite, a ses privilèges et a ses obligations, a condition d’œuvrer pour elle.

A Athènes, le tenant du parti oligarchique se nomme Cimon. Il est le fils de Miltiade, le vainqueur de la célèbre bataille de Marathon contre les Perses. Cimon est reconduit à plusieurs reprises à la dignité de stratège et siège parmi neuf de ses concitoyens. Il est adule par les Athéniens lorsqu’il rapporte la sépulture du héros légendaire Thésée, le triomphateur du Minotaure. Il chasse les Perses de Grèce en leur menant une guerre aussi acharnée que victorieuse. Malgré ses exploits et son immense fortune, il reste simple et modeste. Il n’hésite pas à donner des habits neufs a ceux qui en manquent ; il fait ôter les clôtures de sa demeure afin que chacun puisse s’y promener et y cueillir des fruits, enfin il se montre prodigue envers les plus défavorises

L’adversaire de Cimon descend également d’une fameuse lignée aristocratique. Il s’appelle Périclès. Il est riche, mais si parcimonieux qu’on le critique jusque dans sa propre maison pour son avarice. Il est hautain et dédaigneux, mais d’une intelligence redoutable. Et surtout, il est partisan d'un pouvoir détenu par le peuple.

Dans l’ombre de Cimon, Périclès attend son heure.

Celle-ci arrive en 461 av. J.–C. lorsque Cimon s’est porté au secours de Sparte en proie à une guerre civile consécutive à un tremblement de terre. Cimon part avec son armée, mais les spartiates déclinent finalement son offre et le stratège doit rentrer a Athènes sans avoir combattu, déshonore. On ne lui pardonnera pas cet affront et il sera ostracise, c’est-a-dire qu’il devra quitter la ville pendant dix ans. Alcibiade de Scamonide, son lieutenant, subit le même sort l’année suivante.

En 450 av. J.–C., Cimon est rappelé par Périclès, son ancien ennemi désormais le premier stratège d’Athènes, afin de reprendre l’île de Chypre aux Perses.

Sous la plaie guerrière, une gangrène ronge le ventre d’Athènes. Sourde, sournoise, elle se nourrit de jalousie, de défiance et de soif de pouvoir. Elle touche a la fois les factions oligarchiques et démocratiques, c’est-a-dire toute la société athénienne.

Ces troubles politiques n’affectent pas que la cite d’Athéna. Milet, un port de l’autre cote de la mer Egée (actuellement en Turquie et a cinq kilomètres de la mer, désormais éloigne du rivage par les alluvions du Méandre), l’une des principales capitales helléniques, subit elle aussi de nombreux soulèvements entre les partisans d’une oligarchie et ceux d’une démocratie.

L’histoire d’Aspasie commence ici. 

Première partie : Je m'appelle Aspasie

Deux heures après le lever du jour, la chaleur envahit déjà Milet. Il faut que je me dépêche, je vais être en retard.

Je rase les murs et me dirige vers la sortie de la maison, traverse le patio et m’apprête à franchir le portail lorsque la voix d’Andros, l’intendant de Père, retentit derrière moi.

— Aspasie ! Aspasie, reviens tout de suite ! Tu ne dois pas sortir seule. Ce n’est pas convenable. Je ne peux pas te laisser partir.

— Tu n’as qu’a faire comme si tu ne m’avais pas vue!

— Aspasie, reviens immediatement !

La voix d’Andros se perd dans mon dos. J’ai bientôt dix-huit ans, je n’ai plus l’âge d’obéir aux ordres aveugles d’un domestique, fût-il l’intendant de Père.

Malgré l’heure matinale, Milet regorge de monde.

Heureusement, la presqu’île ou j’habite, a l’extrémité de la ville, se montre bien plus tranquille, et cela a toute heure du jour ou de la nuit. En me penchant par mon étroite fenêtre, je peux observer le soleil se coucher sur la mer. La vue de l’eau m’a toujours calmée. Je m’attarde souvent sur les derniers feux du char d’Apollon qui se perdent dans l’immensité du royaume de Poséidon. Mais Hypatos me dit que ces croyances ne sont que sornettes et que le soleil est un astre et non pas un dieu.

Je ne sais pas.

Mes propres citations dans ce roman

  • Il ne faut pas percevoir le monde à travers ses croyances mais grâce au raisonnement, seul capable de création et d’élévation (Milet).
  • Si la voix du bon sens flatte l’intelligence, celle de la vérité touche le cœur (Milet).
  • Soyez vous-même et ne présagez jamais de ce que les autres penseront de vous ou de vos actions (Milet).
  • Seule la fierté triomphe de la honte (Milet).
  • La beauté sans le charme est un fruit sans saveur (Désillusions).
  • Les hommes épousent la vertu et convoitent le vice (Désillusions).
  • La pensée court parfois derrière des impressions sans jamais pouvoir les rattraper (L'oracle de Didymes).
  • Il faut utiliser les sujétions et les contraintes à son profit et non les subir. (La traversée)
  • Lorsqu’on ne trouve pas les mots, le rire est souvent la meilleure des réponses (Les deux Alcibiades).
  •  Le bonheur n’est pas la jouissance, le premier libère tandis que le second asservit (Les deux Alcibiades).
  •  La beauté est avant tout une affaire de goût. ( Le banquet)
  •  Le cœur des hommes est constitué d’un bois qui s’enflamme facilement sous l’effet du désir (L'agora).
  • les bras d’une femme sont plus à même de recueillir les confidences des hommes que ses oreilles (Une bonne fortune).
  • Les politiques sont les proxénètes de la pensée. Ils arrangent les idées pour séduire, puis les installent sur la voie publique pour finalement les prostituer  (Le grain de sable).
  • Le rire est l’arme grâce à laquelle l’Homme conquiert sa propre liberté, y compris face à la mort. En se riant de celle-ci, il évite qu’elle se rie de lui (Descente aux Enfers).
  • Les véritables dieux ne logent pas dans l’Olympe, mais dans la doxa, l’opinion commune. Celui qui la remet en question commet un sacrilège et se voit rejeté de la société. À l’inverse, celui ou ceux qui reflètent le mieux cette opinion commune se trouvent aussitôt investis d’un pouvoir immense. Il en va ainsi des prêtres et des hommes politiques (De Charybde en Scylla).
  • Ce que l’on appelle courage n’est souvent que de la clairvoyance (Crâne d'oignon).
  • Les hommes adorent l’idée qu’ils se font des choses. Sans le savoir, ils travestissent la vérité pour la parer des habits qui leur conviennent le mieux et qui les rassurent dans leurs certitudes. Le sage est celui qui voit la vraie nature des choses, dépouillée de toute émotion et de toute partialité (Crâne d'oignon).
  •  La beauté, lorsqu’elle se parfume de mystère, tourne les têtes les plus insensibles (L'île de Ladé).
  • Nous sommes tous des abeilles de la vie ; la fleur importe peu, ce qui compte c’est le nectar que nous en retirons pour constituer notre propre miel et nous permette de vivre (L'île de Ladé).
  • Mieux vaut être esclave libre de ses mouvements et de ses pensées que libre, esclave de ses croyances et de sa position sociale (L'île de Ladé).
  • L’artiste est un créateur, un dieu parmi les hommes (L'atelier).
  • Si Éros perce le cœur des amoureux avec ses flèches, c’est parce que l’amour a besoin d’aiguillons pour durer (L'atelier).
  •  Les honneurs sont l’onguent dont l’homme dispose pour se guérir de sa médiocrité (Tirage au sort).
  • Lorsque le peuple gouverne, il peut brûler le lendemain ce qu’il a adoré le jour même. (Tirage au sort).
  •  La religion et la destruction abreuvent les peuples dans leur désir de puissance Les flèches d'Eros).
  • La justice est d’autant plus sévère qu’on lui en donne les moyens. Avouer c’est se condamner L'affaire Hermippos).
  • L’intelligence libère l’esprit, les croyances l’enchaînent. Il ne sert à rien de lutter contre des croyances. Elles sont semblables au piquet qui maintient la chèvre dans son enclos, plus on tape dessus, plus on l’enfonce (L'affaire Hermippos).
  • On ne peut désirer ce que l’on connaît trop bien (L'affaire Hermippos).
  • L’Homme est un dieu inconscient de sa condition. (L'initiation).
  • Le charme est une lumière intérieure qui met en valeur la beauté (La prêtresse de Delphes).
  • Il n’est pas nécessaire de cultiver les fleurs de l’amour pour les faire éclore (La prêtresse de Delphes).
  • Le malheur puise ses forces dans le doute (La prêtresse de Delphes).
  • Il en est des ragots comme des raz-de-marée. Plus ils sont gros, plus ils se déplacent rapidement et plus ils sont destructeurs. Les plus inconcevables sont les plus dévastateurs. Les gens croient ce qui les arrange (De bouche à oreille).
  • Le doute n’est-il pas la forme la plus accomplie de la connaissance ? (Les élections).
  • La jalousie est la morsure de l’échec (Trahison).
  • L’avenir est une pénombre où scintillent les lueurs de l’espoir (Les Grandes Panathénées).
  • Ce qui est gratuit n’a pas de valeur (Les cadeaux).
  • Le mensonge se pare des mêmes atours que la vérité (Les cadeaux).
  • L’homme a toujours cherché à se protéger contre ce qui éblouit même s’il lui apporte la lumière (Le solstice d'hiver).
  • La dialectique est une pierre jetée dans les eaux limpides de la vérité. Elle la trouble, mais ne parvient pas à en élever le niveau (Condamnations).
  • Cherche un endroit dans les eaux tumultueuses du torrent de la vie pour t’y baigner et si d’aventure l’onde réchauffe ton cœur c’est que, l’espace d’un instant, tu auras trouvé le bonheur (Condamnations).
  •  Les blessures de l’âme ne cicatrisent pas dans la pitié, mais dans la fierté (La colère).
  • Qui ne nourrit pas ses désirs se fait dévorer par l’amertume (Les décrets).
  •  On devient philosophe quand on a moins à attendre de la vie  (Le grain de blé).

Cette « biographie » de la milésienne Aspasie embrasse tout un pan d’Athènes au « Siècle de Périclès » et fourmille de détails inattendus (j’ai été tout à fait intéressé par exemple par les conversions en monnaie actuelle des talents, oboles, mines, chalques…) et prouve l’immense connaissance qu’a son auteur du monde grec et les mœurs athéniennes, assez peu amènes, il faut avouer.

B. D.

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Le Christian Jacq de la Grèce antique !

A. G.

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J’ai lu votre livre avec beaucoup de plaisir et je tenais à vous l’exprimer!

Merci d’avoir si bien rendu l’air du temps à l’époque de Périclès et d’avoir su « tricoter » très habilement toute cette histoire replacée dans son contexte historique en y mêlant la belle Aspasie quitte à lui adjoindre quelques personnes inventées par le « romancier » pour rendre l’ensemble très attractif et très plaisant à lire. On retrouve avec plaisir tous les personnages historiques connus de l’époque dans leurs difficiles vies d’hommes politiques et de chefs militaires sans oublier les Phidias, Ictinos, Socrate et tant d’autres…

Un grand bravo pour vous, très sincèrement!

J.M. B.

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Bonjour,

Je m’appelle Colette et je viens de terminer ce très beau livre.

D’Abord merci à la personne qui me l’a offert;sans elle je ne l’aurais peut être jamais lu et je me suis enrichie à sa lecture, de tant de choses.

Merci aussi et surtout à l’auteur pour son récit, qui a du demander tant de recherches et qui sait nous captiver page après page et elles sont nombreuses!

Et pour sa dédicace, à l’honneur des femmes à travers le beau personnage d’Aspasie.

Sur fond d’amour entre cette femme venue de Milet et Péricles,la vie quotidienne athénienne m’a passionnée; ainsi que la lente acceptation des femmes dans les conversations politiques et philosophiques,toujours grâce à Aspasie.

Une petite carte de la Mer Égée serait la bienvenue dans ce beau livre.

 Je fais partie d’un club de lecture à la Bibliothèque du Panier,le plus vieux quartier de Marseille,je le présenterai samedi.

Merci

Colette

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Je trouve le sujet passionnant. Le fait que vous employiez un langage actuel fait que c’est comme si on vivait l’histoire.

Tout est très bien agencé, présenté, traité. C’est magnifique, à mon point de vue.

Vous le savez, on vous l’a dit et je vous le dis: vous avez du talent pour écrire.

Z.S.

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J’ai tout de suite adoré ce magnifique roman empreint d’une grande sensibilité. Une histoire captivante qui allie subtilement suspense et romanesque.

La vie à Athènes y est parfaitement bien décrite. L’héroïne Aspasie, une femme exceptionnelle doit sans cesse lutter pour sa liberté dans un contexte extrèmement misogyne et c’est un plaisir de voir revivre les anciens rites.

Voila donc, un auteur qui met son talent au service de la dignité féminine.

Très grands personnages, concepteurs ou précurseurs de bon nombre de nos valeurs.

Une très belle performance !

M L

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Je vous ai acheté ce livre il y a un mois et je voulais vous dire que je l’ai dévoré en quelques jours !

J’ai adoré  » Aspasie » qui parle de l’histoire Antique, de la condition des femmes à cette époque .

C’est captivant et très bien écrit

Félicitations

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Je ne sais plus si je t’ai dit que mon club de lecture a adoré Aspasie, l’a  préféré encore au dernier Ruffin, et a convenu que tu étais un auteur extrêmement plaisant !

C.A.

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Je me suis régalée avec ton livre et ta merveilleuse Aspasie. Je l’ai ouvert et n’ai plus pu m’en détaché. Quelle érudition ! Quel talent ! Une journée de de lecture et une nuit, voilà bien longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Merci beaucoup pour ces beaux moments passés grâce à toi et à cette femme exceptionnelle.

D. N.

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J’ai trouvé votre livre formidable. Si l’on m’avait appris l’histoire de cette façon à l’école, j’aurais trouvé cela passionnant.

L.D.

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D’habitude je ne lis pas de gros livres, mais là je l’ai trouvé passionnant et facile à lire malgré les nombreux personnages.

F.P.

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J’ai relu « Je m’appelle Aspasie » avec délice et passion car ce roman, d’une extraordinaire richesse, se distingue par son thème  terriblement actuel et Aspasie , femme exceptionnelle, fait figure d’avant-garde.

Voilà une très belle prise de conscience de la condition féminine alliée à une superbe évocation des qualités humaines les plus éminentes.

 L’auteur met tout son talent au service de la dignité féminine..

La construction du roman, en boucle, est particulièrement intéressante : Aspasie va au delà du Styx, comme elle est partie de chez son père, clamant son identité et son désir de liberté et vérité avec la certitude qu’il faut aller au delà des paradoxes et chercher la vérité en dehors des croyances communes.

Monique Lamarche

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 Voici un très gros roman où notre l’auteur nous entraîne en Grèce antique à l’époque de Périclès dont elle est la compagne, de Socrate, de Phidias. Aspasie est le nom de la seule femme qui ait laissé une trace de cette époque où le filles n’avaient pas la parole. Elle est l’héroïne et la narratrice de son vécu évidemment en partie imaginé par notre érudit qui livre par ce biais une peinture réaliste de ce que pouvait être la société vers 450 av. J.C. Il s’agit essentiellement d’une description du début agité de la démocratie.

On découvre ainsi un pays où règne encore la violence héritée des siècles passés : guerres et surtout des luttes de pouvoir entre familles qui se terminent par de nombreux morts. Nous y retrouvons le banal esclavage, avec ses nuances, l’intolérance religieuse avec le rôle des prêtres et l’utilisation des dieux olympiens à des fins cruelles, les offrandes sur les autels des temples. Au passage, la vie familiale, les mœurs, sont décrits avec beaucoup de précision. Cela n’empêche pas de rencontrer certains passages poétiques ni d’entrevoir les convictions profondes de l’auteur, son attachement à la Liberté, et en particulier son admiration pour la Femme. Magnifique d’inspiration et d’érudition.

A. d. V.

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Je suis en train de lire Aspasie et c’est vraiment très très bon! Impossible de ne pas y passer la nuit! Bravo!

Nadine

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Aspasie aime à se distinguer, non seulement elle veut être reconnue dans ce monde masculin, mais elle entend y imprimer sa marque. Son intelligence et son tempérament passionné donnent de la saveur à cet ouvrage. L’auteur admire non seulement la femme, mais son comportement, sa hardiesse, son altruisme, son art de la rhétorique … Cette femme intelligente lutte toute sa vie pour sa liberté, à une époque où ses semblables sont confinées chez elles, ou entre elles. Elle côtoie les plus grands : Périclès, Socrate, Phidias …

Le lecteur peut avoir quelque peine à effectuer ce retour sur la mythologie grecque, heureusement aplani par la « présence » de l’héroïne Aspasie. Elle assure l’unité de l’ouvrage, incarnant toutes les qualités qui rendent une personne attachante : la beauté, l’intelligence, la sensualité, l’humanité, la tolérance … Elle se fait une place dans cette société « reproduite » et dominée par les hommes, dans laquelle les femmes doivent accepter un rôle subalterne qu’on veut bien leur concéder. Heureusement, l’auteur se tient à l’écart de cette misogynie, sans céder à un féminisme agréablement transposé !

Livre agréable à lire, malgré un contexte et une organisation de la société grecque complexe. Son organisation hiérarchique avec ses distinctions et ses ostracismes en fait pourtant une communauté très instable : ses chefs peuvent être adulés aujourd’hui et déchus demain. C’est un livre plein d’intrigues, de jalousies, de trahisons sur fond de guerre entre groupes rivaux ; la suprématie d’Athènes même est remise en cause ! Au détour d’une page, un petit clin d’œil sur l’origine des Jeux Olympiques. Mais surtout une heureuse extension de cet extrait de la p. 387 : « Lorsque la beauté rencontre l’esprit, elle ne peut engendrer que l’amour ». Tout est dit ! Ceci rejoint, pour Aspasie, ce que Voltaire disait d’Emilie de Châtelet : « C’est une femme de chair et d’esprit ».

 L’avis d’une lectrice qui a beaucoup aimé ce roman historique, son écriture et son allant … Malgré son nombre de pages imposant, on persiste à vouloir connaître le dénouement de l’intrigue. On ne s’y ennuie jamais !

Hélène BOURREAU

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Je m’appelle Aspasie ». C’est l’histoire d’une femme qui, il y a 2500 ans, a tenté de briser la condition inférieure de la femme telle que la concevait la société grecque encore sous Périclès.

Personnage historique, Aspasie fut la compagne de Périclès et s’imposa parmi les cercles dirigeants d’Athènes grâce à son intelligence, sa culture, exceptionnelle pour l’époque,…. et sa beauté. On considère en effet le plus souvent que ce fut, au début au moins, une hétaïre.

L’auteur y a consacré deux ans de recherche, appuyé sur des historiens et en a conçu un vrai roman, style « le fabuleux destin de… » et cela se lit comme un roman d’aventure.

La problématique politique y est très actuelle: outre la condition de la femme se trouvent abordés les thèmes du mode de scrutin qui permet dans une démocratie de stabiliser le pouvoir et celui de la taille des villes-nations qui permet ou non de survivre.

Ça palpite, il y a des rebondissements et les caractères sont complexes à souhait. L’héroïne notamment y est  certes mue par une sorte d’idéal des lumières mais ne répugne pas aux concessions nécessaires pour assurer son quotidien. Et puis on ne voyage pas tous les jours dans l’intimité d’Alcibiade, Phidias, Socrate ou Périclès, tout en visitant les chantiers de l’Acropole.

Tenir le fil sur 800 pages est un exploit inaccessible à mon type de prose et cela vaut le détour.

J-P. P.

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J’en suis à peine au premier quart mais je tenais à vous exprimer le plaisir et l’intérêt que j’y trouve. Si proche et si lointaine a la fois la civilisation grecque s’y révèle dans toute sa complexité: le berceau supposé de nos démocraties nourrissant de lourdes inégalités et pas seulement à l’égard des femmes. Vos notations d’atmosphère de l’époque paraissent celles d’un contemporain de Périclés, bravo pour la qualité de la documentation mais surtout pour la finesse de la peinture des caractères et des comportements des protagonistes.

J’en retire deux enseignements pour la situation politique actuelle. Ce qui frappe d’emblée c’est l’analogie avec le débat qui traverse notre société quant à la question européenne: quand les membres de cités appartenant à une  même civilisation ne peuvent jouir des mêmes droits à quelques milliers de stades attiques de distance on se trouve immédiatement ramené à nos controverses souverainistes/ fédéralistes.

Deuxième rappel de notre réalité,  celui du débat hexagonal entre partisans du régime d’assemblée nostalgiques de la 4ième République  et soutiens de l’actuelle constitution qui privilégient la formation de majorités stables. De 1946 à 1958 le Palais bourbon a beaucoup ressemblé à l’Agora athénienne: caprices de l’opinion et marchandages partisans y faisaient et défaisaient à loisir les gouvernements. On sent bien qu’aujourd’hui nombre de partis croupions sont frustrés de ne pouvoir conférer à leurs pauvres débats internes la visibilité que permet une présence significative au parlement. Ces derniers s’abritent derrière le prétexte d’une meilleure représentativité alors qu’en réalité la force d’un parti est de trouver des partenaires avec qui il faut savoir compromettre sur des points essentiels.

Mais je m’égare selon ma plus grande pente, le goût pour l’organisation de la société, et n’aurais garde d’oublier l’épaisseur sans concession donnée au personnage principal: mélange d’enthousiasme et de calcul arriviste. On ne peut ainsi céder à la tentation de prendre sans réserve son parti tout en comprenant la complexité de sa démarche dans sa lutte contre les forces opposées du conservatisme et du repli sur soi.

Lorsque je l’aurai terminé je me permettrai de vous communiquer ma vison plus complète de l’intrigue mais voulais sans attendre vous dire, cher Franck, tout simplement Bravo!  L’ouvrage mérite d’être appelé comme témoin à la barre des grands procès  politiques qui font la une de nos média.

J.-P. P.

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Ton Aspasie est un pur délice. J’aime le style de ton roman, narratif et parfois poétique. Les recherches sont impressionnantes. J’en fait la pub.

C.A.

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L’histoire d’Aspasie est superbe, passionnante et m’a accrochée trois jours durant, puis mon époux et actuellement ma fille!!!

P.L.

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Un vrai régal.

I.C.

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J’ai enfin pu commencer ton livre que je dévore,  j’en suis à la moitié et j’ai hâte de pouvoir le poursuivre.

Je suis très vite entrée dans la vie d’Aspasie.

I.A.

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Voilà bien longtemps que je n’avais pas été captivée à ce point par un roman, cela doit remonter peut-être à « L’allée du Roi » ou au « Da Vinci Code »… Même si bon nombre de mes lectures m’ont passionnée, la grande prouesse de « Je m’appelle Aspasie », réside dans le fait qu’il allie à la fois le romanesque de « L’allée du Roi » et le suspense d’un « Da Vinci Code », ce qui le rend incroyablement attractif, « et ça, j’achèèèèète !!! »

CQFD !

Plaisanterie en coin, à travers ces lignes, j’ai été à la fois fascinée, émue, bouleversée, à tel point que je ne parvenais pas à détacher mes pensées de cette histoire, tellement accaparées par ses personnages (les bons du moins !) aussi attachants les uns que les autres. De plus, le style très vivant du roman (les nombreux dialogues, le temps présent, la narration à la première personne) n’a fait qu’accentuer son ancrage permanent dans mon esprit.

Aujourd’hui, je suis un peu triste d’avoir tourné la dernière page…

Vivement une suite !

M.M.

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Epouse de Périclès, femme libre, entreprenante et érudite, elle a côtoyé les plus grands de l’époque, Périclès, Phidias le sculpteur, Socrate et ses comparses philosophes. Elle a vu naître la démocratie à Athènes mais a dû lutter pour sa liberté, la liberté des femmes, la liberté de penser, la liberté d’expression.  Elle a certes connu les heures de gloire de la Grèce antique, mais aussi la misogynie redoutable de l’époque, les malversations et traquenards en hauts lieux, la montée de l’intégrisme religieux, la précarité des plus faibles. Ce livre bien ancré dans son époque est néanmoins rendu très actuel par ses dialogues et ses réflexions. Une écriture fluide et juste qui vous transporte au-delà des siècles.

Les livres de Valentin

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Bravo Franck pour ton ouvrage documenté et passionnant. Dès je suis entré en contact avec le texte, j’avais hâte de connaître la suite de l’aventure de cette extraordinaire personnalité. Je le dis sans complaisance.

A.S.

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Je recommence la lecture d’Aspasie, car j’aime vraiment ton roman et j’ai trop envie de le relire.

M.L.

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Histoire délicieuse, qui me tient vraiment en haleine et me fait veiller tard, tant j’ai dû mal à refermer le livre !!!

M.M.

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Fidèle à mon amour pour la Grèce, je me suis précipité sur votre « Aspasie » et ne le regrette pas!

  Un très beau livre bourré de sensibilité et d’émotion vive. Vous avez une érudition que j’admire presque au point de l’envier! Magnifique vision de cette femme trop souvent vue comme une « catin » voire pire… Magnifique regard sur l’Athènes du V e siècle, ses grandeurs et ses bassesses, sa « démocratie » où une populace incompétente l’a conduite à la ruine. Vous n’avez pas oublié la tragique affaire des stratèges condamnés puis réhabilités par les mêmes imbéciles.

  En Aspasie vous avez eu raison de voir une femme d’exception, à la hauteur des plus grands penseurs de ce temps et qui les a sûrement fréquentés de très près, et pour cause.

  Donc un grand merci pour ce travail énorme dont je vous suis très reconnaissant.

Bien à vous avec mes très sincères félicitations.

P.S.

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Je suis plongée dans ton roman. je en vais pas vite, je déguste. Quelles recherches et quel style! Bravo

C.A.

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Félicitations, j’ai dévoré ce roman en quelques soirées… J’ai appris bien des choses sur cette époque à Athènes… et Aspasie, quelle femme !

J’attends avec impatience le prochain roman… qui je l’espère me fera encore passer de bons moments !

E.V.

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Je tiens à vous exprimer mon enthousiasme après la lecture de votre dernier livre « Je m’appelle Aspasie » qui non seulement est pénétré d’érudition mais qui contient également une intrigue passionnante.

Grâce à vous, j’ai mieux compris l’un des deux berceaux de notre civilisation, la Grèce, et précisément cette merveilleuse ville Athènes au siècle de Périclès, dont l’insertion de la carte est particulièrement utile à la compréhension du récit.

Dans l’Histoire, il y a peu de moments tel que celui-ci : le rassemblement en une ou deux génération des plus grands génies de l’humanité.

Je connaissais le nom de ces personnages fameux et confusément leurs actions, à présent je discerne mieux cette démocratie inachevée d’où les métèques et les esclaves étaient exclus.

Une magnifique évocation dans laquelle on retrouve les qualités humaines les plus éminentes mais aussi les poisons de la jalousie et de la trahison.

Je me permets de vous féliciter pour votre noble talent d’écrivain encore une fois au service du savoir et de la dignité féminine.

C.L.M.

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Votre Aspasie est délectable.

C’est une fille très moderne, avec tout ce qu’il faut là où il faut, qui ferait carrière encore et billamment, de nos jours.

L’art que vous avez de traiter les dialogues nous rend une Aspasie qui nous enseigne sur la manière de vivre soit à Milet, soit dans Athènes, cela sans pédantisme ni longueurs didactiques, ce que bien des auteurs ne savent pas éviter.

Votre Aspasie a le don de délivrer une autre figure du sieur Périclès, trop souvent représenté par imagerie de tradition figé dans le marbre pentélique, le casque (intégral) haut sur la tête.

Aspasie, son maître de philosophie, présocratique, l’a pourvue de l’esprit de libre examen.

Elle a su en tirer parti.

Et puis, suffisamment sensuelle – ce qu’il convient de porter à son crédit – elle honore les milledieux de l’Olympe, tantôt apollinienne et tantôt dionysiaque : voilà une règle de vie trop méconnue de notre temps. C’est un plaisir de voir revivre les anciens rites… anciens pas tant que ça : il me semble que les âges chrétiens en ont conservé bien des fruits par une sorte de fondu enchaîné.

Souhaitons à voter ouvrage inspiré, heureux succès et longue vie.

G. B.

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Je m’appelle Aspasie » est une plongée dans la société Grecque antique (époque classique), d’une extraordinaire richesse, qui m’a très bien éclairée sur son fonctionnement, ses contradictions, ses outrances.

On y côtoie de très grands personnages, des concepteurs ou précurseurs de bon nombre de nos connaissances et valeurs.

Le combat permanent d’Aspasie pour exister et s’affirmer dans la misogynie ambiante y est merveilleusement rendu.

Cette admirable histoire, servie par une superbe écriture, m’a tenue en haleine jusqu’à la fin (imprévisible et bouleversante).

Un plaisir intense.

Félicitations pour ce remarquable ouvrage, à lire absolument.

Une sacrée performance !

M.L.

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J’ai particulièrement aimé la souplesse de votre style, élégant sans jamais tomber dans le didactisme, ce mélange très subtil entre la partie narrative et les allusions plus « intellectuelles »,  et surtout cette concentration des lieux qui rendait plus difficile l’intégration des faits extérieurs, tout en leur donnant davantage de force.

Vraiment formidable, je le répète !

A.B.

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La vie d’Aspasie, est, ainsi que vous le mentionnez dans le roman, unique et constitue un  exemple diachronique.

 Votre ouvrage est le résultat d’un long travail d’un chercheur passionné, qui prouve l’ampleur de  votre recherche ainsi que  votre intérêt sincère pour l’époque et les personnages qui ont fondé notre civilisation.

 En vous félicitant de cette réalisation, je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

T.P.

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Le livre happe le lecteur dès les premères pages. J’étais pressée de le retrouver quand je le quittais. Passionnant !

C.P.

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Ton livre est magique, je ne peux plus m’en détacher…

M.L.

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Cher écrivain,

votre livre est absolument formidable. Je ne peux que vous féliciter ! Et pourtant je suis très exigeante…

Cela fait partie des livres qui laissent des traces dans l’esprit des lecteurs (lectrices).

Trop de choses à vous dire, tant c’est bien.

A.B.

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J’adorais la mythologie quand j’étais en 6e et en 5e. J’ai retrouvé ce  plaisir décuplé dans ce livre qui la fait vivre dans la vie athénienne de tous les jours.

Bravo!

F.U.

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Très bon livre.

A.B.

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Livre très intéressant. L’écriture coule bien et on y apprend plein de choses.

A.V.

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Bonjour Franck,

Je viens de terminer ton nouveau roman que j’ai beaucoup aimé.

La lecture est agréable , le roman bien documenté (sans pléthore de détails comme j’ai pu lire dans certains livres).

L’histoire d’Aspasie est passionnante et la vie à Athènes à cette période bien retracée. Tu as bien su transmettre cette sensibilité féminine c’est un roman très réussi pour ma part.

J’espère que tu vas continuer à nous régaler de ta belle écriture, en tout cas j’ai été ravie de découvrir l’histoire vraie d’ Aspasie que je ne connaissais pas.

D.M.

L'auteur : Franck Senninger

Franck Senninger est écrivain et médecin. Il écrit plus particulièrement des romans (Prix Littré, Prix du Rotary international, sélection au Prix Tangente de lycéens 2022), des nouvelles (Prix Cesare Pavese, Prix Città di Cattolica), des ouvrages de psychologie et de vulgarisation médicale. Ses livres sont actuellement traduits en italien, espagnol, portugais, polonais et en arabe. Il est membre de l'Académie Littré et ancien président du jury français du Prix Cesare Pavese (Italie). Il est aussi journaliste pour La Voce, le magazine des Italiens en France et cofondateur de l'Alliance italienne universelle, une association qui réunit les fils de l'Italie. Il donne régulièrement des conférences à l'Université Inter-Âge de Créteil, à l'Université inter-âge de Noisy-le Grand et à l'Université Paris-Est Créteil. Petit-fils de philosophe, trois générations de médecins l'ont précédé ce qui explique sans doute son attrait partagé pour la plume et le stéthoscope.

3 Replies to “Roman: Je m’appelle Aspasie

  1. J’ai tout de suite adoré ce magnifique roman empreint d’une grande sensibilité. Une histoire captivante qui allie subtilement suspense et romanesque.
    La vie à Athènes y est parfaitement bien décrite. L’héroïne
    , une femme exceptionnelle doit sans cesse lutter pour sa liberté dans un contexte extrêmement misogyne et c’est un plaisir de voir revivre les anciens rites.
    Voila donc, un auteur qui met son talent au service de la dignité féminine.
    Très grands personnages, concepteurs ou précurseurs de bon nombre de nos valeurs.
    Une très belle performance !

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